Avoir l’appétit de la vie: ce feu sacré qu’on ne peut plus ignorer
- Nagie
- 9 avr.
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 avr.
Un jour, après des années à courir après des objectifs, à essayer de "réussir", à vouloir paraître, essayer un paquet de choses, prouver que j’étais capable, accumuler… j’ai réalisé quelque chose d’essentiel. Quelque chose de tellement simple qu’on passe souvent à côté: la vie ne nous doit rien, mais elle nous offre tout.
Pendant trop longtemps, j’ai pensé que vivre, c’était suivre les règles, même celles qui nous sont absurdes. Avoir un bon emploi, faire de l’argent, être reconnu. Je confondais succès et vérité. Je croyais que l’abondance, c’était de posséder. Ce mot est tellement venu une mode, que tout le monde l’utilisait à toutes les sauces. J’avais oublié que j’étais né pour ressentir, expérimenter, créer, pas pour exécuter un script pré-écrit.
Un jour, peut-être comme toi, j’ai touché un certain vide. Malgré les réussites apparentes, quelque chose sonnait creux à l’intérieur. C’est dans ce silence, ce moment où j’ai décidé consciemment que tout s’arrête, que j’ai entendu un appel. Celui de la vie elle-même. Cet appel me disait: Je mérite de briller, d’être moi à 100%, d’écouter ce qui brûle à l’intérieur de moi et qui cherche à se faire entendre. Arrête d’écouter ce que les autres te disent qui est ‘bon’ pour toi: va habiter en coop, prends-toi un coloc, vend ta voiture, trouve-toi un emploi stable… Étouffes-tu autant que moi quand tu lis ces lignes?
La réponse à La Presse+, mon premier art battel, ma rencontre avec LP, François Lemay, carnets.
Se sont tous des actions, des feux intérieurs qui me poussaient à aller de l'avant quoiqu'il arrive.
Avoir l’appétit de la vie, ce n’est pas juste vouloir “vivre longtemps”. C’est vouloir vivre intensément, vivre vrai. C’est se lever le matin avec la faim d’exister et de vouloir se réaliser dans ses propres projets. Pas pour impressionner, mais pour ressentir pleinement la fierté qu’on a pour soi. C’est dire oui au souffle du vent, au goût du chocolat, aux larmes inattendues, à la beauté d’un regard sincère. Un compliment d’une personne totalement inconnue. C’est savourer la surprise d’être en vie, dans ce corps et ce mental, ici et maintenant.
” La vie ne nous doit rien, mais elle nous offre tout.”
Faire face à l’inconnu avec insouciance
On m’a souvent dit que je ‘pelletais’ des nuages avec mes projets qui étaient irréalistes. Au fond de moi, ça brûlait, ça devait être un signe. Pour ne pas me sentir mise de côté, je les écoutait et je m’éteignais. Ces dernières années, j’ai vraiment testé l’idée d’aller jusqu’au bout de mes projets. En prendre un à la fois, mais tout donner. Mon truc a été de le garder pour moi. C’est pas facile parce que tu as envie de partager ce que tu vis à tous les niveaux, mais tu sais quoi? C’est ça la clé. Si tu ne laisses pas l’extérieur embrouiller tes vibrations, rien n’est impossible! Je retourne souvent à cette expérience quand je veux atteindre un objectif, c’est littéralement mon moteur. Je reviens toujours à mon POURQUOI. Pourquoi j’ai commencé ce truc? Pourquoi il m’alimente à tous les jours et pourquoi j’ai envie qu’il voit le jour?
L’inconnu n’est pas notre ennemi. C’est le champ de toutes les potentialités. Avoir l’appétit de la vie, c’est oser plonger dans l’incertitude avec le sourire. C’est accueillir chaque jour comme une première fois, comme un enfant le ferait. C’est marcher sans toujours savoir où l’on va, mais avec cette confiance immense que chaque pas est juste. C’est sentir que la liberté, la vraie, naît dans l’abandon. Pas la résignation, mais un abandon sacré: celui qui dit “je ne contrôle rien, et pourtant je choisis de créer, d’aimer, de me donner”.
Là où va ton attention, là va ta vie
Tu es ton attention. Si ton attention est fragmentée, dispersée, tu t’éloignes de toi-même. Si ton attention est tournée vers le passé ou la peur du futur, tu te coupes de ton pouvoir créateur. Si tu ramènes ton attention au présent… alors tout devient possible. Là, dans cet instant, il y a la totalité de la vie.
Créer et partager la richesse
Créer de la richesse, matérielle ou immatérielle, ce n’est pas un péché. C’est naturel.
Tu peux tout désirer. Tu peux vouloir le confort, l’abondance, la reconnaissance, les voyages, les plaisirs. Mais rappelle-toi: cette richesse ne t’appartient pas. Elle traverse tes mains. Elle est à partager, à faire circuler, à semer dans le cœur des autres.
Tu peux créer mille formes, mille projets, mille mondes… Mais ne t’attache pas. La richesse appartient à l’univers, et nous sommes ses jardiniers, pas ses propriétaires.
L’abandon absolu: la clé de la liberté
Un jour, tu réaliseras peut-être que ton destin importe peu. Pas parce qu’il n’a pas de valeur, mais parce que tout est déjà parfait, même dans l’imparfait. La paix naît quand on cesse de vouloir contrôler l’issue. Quand on vit non pour arriver quelque part, mais pour vivre le voyage avec amour. C’est ça l’insouciance dont je parle. Pas la légèreté superficielle, mais la profondeur joyeuse de celle/celui qui sait qu’il n’a rien à prouver, rien à défendre.
Tout le processus qui m'a permis de réaliser un rêve! Rendre mon oracle physiquement réel.
Et si ta vie était ton œuvre d’art?
Imagine…si chaque journée était une toile? Chaque parole une couleur? Chaque rencontre un coup de pinceau? Tu as le droit de vivre une vie qui ne ressemble à aucune autre. Tu as le droit de créer ta propre légende. Ce n’est pas égoïste. C’est même le contraire. Parce que quand tu vis pleinement, tu inspires le monde entier.
Tu ne viens pas ici pour survivre. Tu viens pour briller. Ça m’a pris du temps pour comprendre ce bout! J’ai longtemps cru que je payerai un jour pour tous les beaux moments que j’ai eu. Comme si le bonheur devait toujours être suivi d’une note salée.
Le moment, c’est maintenant
Il n’y a pas DE moment parfait. Le moment parfait, c’est maintenant. Ne laisse pas la peur t’endormir. Ne laisse pas le regard des autres t’éloigner de ton feu. Ne crois pas que c’est "trop tard" ou "trop tôt”. Encore moins dire ‘j’ai trop de plaisir’ ou ‘c’est trop cool’. Ça ne peut pas être ‘trop’.
Si tu lis encore ces mots, c’est que tu le sens au fond de toi, ce feu. Quelque chose en toi sait que c’est le moment de te réveiller, de dire oui, de vivre grand. Ce n’est pas vrai que c’est inatteignable et que tu as besoin d’argent pour y arriver. Le jour où tu te choisiras, tout changera! Une phrase que j’ai entendu il n’y a pas très longtemps qui m’a marquée. Je l’ai noté sur mon mur où je peut la voir tous les jours.
"Le jour où tu te choisiras, tout changera!"
Voici quelques élans simples que tu peux intégrer dès aujourd’hui:
Prends un moment chaque matin pour écouter ce que ton cœur désire vraiment, sans filtre,
Fais une chose chaque jour qui te fait te sentir vivante, même minuscule),
Offre un sourire, un mot doux, un regard sincère à un inconnu,
Écris: “Ma seule et précieuse vie, je choisis de la vivre…” Complète la phrase chaque semaine,
Respire profondément en regardant le ciel. Souviens-toi: tu es en vie.
Je te repose la question:
Dis-moi, toi qui es encore là, les yeux dans ces lignes…
Que comptes-tu faire de ta seule et précieuse vie?
Pas besoin de réponse parfaite. Sois juste vrai avec toi-même. Si tu oses, pose ta réponse dans les commentaires. Si ce texte a touché une corde en toi, il touchera sûrement une autre personne. Envoie-le, partage-le. Parce qu’on a tous besoin d’un rappel qu’on est en vie. Mais surtout: honore-la.
Car la vie, c’est maintenant. Et elle n’attend que ton feu.
Nagie xx
Comments